Un dimanche contrasté
Cet après-midi, on reçoit un couple d'amis à la maison
Le matin, je me sens assez mal. Fatigué, avec un mal de ventre. Je broie du
noir. Serai-je assez en forme pour recevoir mes amis ?
Bien qu'inquiet de ma petite forme, je passe un très bon moment en leur compagnie. Sans douleur, sans coup de fatigue.
Je bois une tisane, mange une part de gâteau au yaourt, gâteau que j'ai
fait moi-même le matin, avec l'aide de ma compagne.
C'est si bon de se faire plaisir. Et même si l'envie n'est pas
particulièrement au rendez-vous, il faut se forcer !
Il faut se forcer à sourire pour retrouver le sourire.
Il faut se faire un peu
violence, le résultat est bon pour le moral, et indirectement, pour le
corps. Ce corps douloureux, plaintif, geignard. Il ne faut pas toujours
l'écouter. Mais créer des occasions de jouir de la vie, en dépit des
circonstances. Il en ressort une forme de réjouissement, alors que tout semblait aller de
travers.
Il m'aura fallu la visite d'O et A pour retrouver un peu de sérénité. De nouveau le sourire, de nouveau l'espoir. L'espoir que cette nouvelle crise d'angiocholite passe vite, et que je reprenne bientôt le travail.
Ce soir j'ai la patate. J'irais presque travailler demain... si je n'écoutais plus mon corps. Mais je suis encore trop faible. Je vais aller jusqu'au bout de mon arrêt, c'est plus prudent. En attendant, je vais m'astreindre à recréer des moments de plaisir, si possible du plaisir partagé.