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Il était un foie ...
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16 décembre 2009

L'indécision des médecins

Ce matin, le docteur F est venue me voir, me dire qu'une intervention pour ôter des calculs pourrait avoir lieu, sans doute au cours de la semaine prochaine.

concertationLes docteurs M et H viennent à ma rencontre l'après-midi. Ils ont de nouveau évoqué ma situation lors d'une réunion ce matin. La décision d'intervenir pour ôter des calculs ne fait pas l'unanimité. Ils doivent de nouveau en parler en fin de semaine, avec les chirurgiens. Leur espoir repose surtout sur une réduction du temps d'attente pour la greffe.
Ils me laissent sortir demain. Mais ils me recommandent fortement de ne pas m'éloigner trop de l'hôpital, de revenir au moindre soucis (douleurs, fièvre). Le professeur M me donne son téléphone personnel, en cas de besoin.

Je comprends que ma situation n'est pas simple, que tout peut basculer à n'importe quel moment. Je suis donc obligé d'annuler les vacances dans les Alpes. Déçu, mais conscient que ma santé doit passer avant tout. Ma compagne est également attristée. Le calvaire continue...

L'après-midi est longue. Longue parce que je sais que je sors demain. Longue parce que cette attente à l'hôpital n'a d'autre raison que la nécessaire concertation des médecins et leur indécision. Je suis, paraît-il, un sujet d'actualité omniprésent dans les réunions. Une vraie star au service !!!

Ce soir, le moral flanche. L'heure du repas approche, et j'ai des hauts-le-coeur avant même d'avoir vu le contenu de mon plateau repas. J'en ai assez de leur nourriture, austère, peu ragoûtante, pour ne pas dire écoeurante.

J'ai envie de pleurer, je me sens énervé, à fleur de peau. Je me disais aussi... comment se fait-il que je réagisse si bien à tout ce qu'il m'arrive depuis plusieurs semaines ? Souriant, confiant... mais intérieurement inquiet : mes forces diminuent un peu plus chaque jour, le bilan sanguin montre une continuelle aggravation. Et manger à l'hôpital relève de la gageure, alors que c'est la seule chose qui pourrait m'aider à tenir bon physiquement...

Je veux rentrer chez moi, manger un steak-frites, me faire des crêpes, boire un chocolat chaud, manger une tartine de confiture le soir, déguster une andouillette... Déjà que la jaunisse enlève la sensation de faim, alors la nourriture aseptisée de l'hôpital me donne au bout de quelques jours la nausée. Comment vais-je faire après l'opération, plusieurs semaines d'hospitalisation à devoir manger leur nourriture et essayer de reprendre des forces, du poids. Je crois que je passerai commande auprès de mes proches !

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