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Il était un foie ...
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5 mars 2010

Le sort s'acharne sur moi...

Réveil extrêmement très difficile ce matin, un manque de sommeil flagrant !
La femme de ménage est contente de savoir que je vais enfin quitter l'hôpital. Elle me dit de passer lui dire bonjour quand je reviendrai pour le suivi médical. Ce que je ferai avec plaisir. Je pense bien saluer le personnel de temps en temps. J'ai rencontré des gens formidables ici. J'ai bien envie de leur faire un cadeau pour leur dire toute ma gratitude et le bonheur de pouvoir revivre, grâce à leurs soins.

Je termine tout juste mon repas de midi, que le docteur H m'apporte une mauvaise nouvelle : mon bon de sortie va se transformer en simple permission. Je suis démoralisé. Le scanner d'hier a confirmé la présence de la collection, d'une taille relativement importante : 10 cm. Il faut qu'elle demande l'avis d'un chirurgien spécialiste de la greffe, mais deux sont actuellement en vacances et le troisième est pour le moment injoignable. Je dois donc revenir dimanche soir à l'hôpital, une nouvelle échographie sera très probablement réalisée en début de semaine et l'avis du chirurgien sera déterminant : me laisser en l'état avec une surveillance régulière ou intervenir (ponction du liquide).

J'appelle mon ambulancier, il viendra me chercher demain à 10h et me ramènera à l'hôpital dimanche à 18h.

Comment vais-je annoncer la nouvelle à ma compagne ? Je la vois déjà fondre en larmes. J'ai également envie de pleurer, je suis à bout.

J'appelle Rémette à la fin de sa journée de travail. La nouvelle la déçoit, mais elle ne s'effondre pas. Je lui explique qu'il s'agit juste d'un contre-temps. L'histoire de quelques jours.

Le soir, l'infirmière m'apprend qu'on m'augmente la dose de l'anti-rejet Prograf, passant de 3 à 3,5 mg. Je n'y comprends rien. Il y a deux jours, on m'a complètement retirer le médicament le soir, pour le remettre le lendemain à 3 mg. Ce matin encore, le docteur H m'informait que le dosage des immunosuppresseurs étaient trop élevé, d'où un nécessaire ajustement. Comment peut-on tantôt baisser tantôt augmenter le dosage ? J'en perds mon latin. Il faudra que je demande des explications plus précises au médecin.

La journée est tendue, la nouvelle de ma sortie reportée m'a contrarié. Je bous.
Je descends avec ma mère au rez-de-chaussée de l'hôpital, pour renouveler mon abonnement télé et le prolonge d'une semaine. Si je sors plus tôt, ce que j'espère, je pourrai me faire rembourser les journées non utilisées. Vers 18h, surprise : la télé ne marche plus ! La date et l'heure correspondent à la fin de mon abonnement initial. J'appelle le service téléphonie-télévision, leur explique la situation... Mon nouveau contrat n'a pas été pris en compte !!! Mon interlocutrice a fait le nécessaire et cinq minutes plus tard, je retrouve une télévision fonctionnelle.Je ne suis pas accroc au tube cathodique, vues les niaiseries que l'on nous sert... Mais cela me sert aussi de fond sonore, l'attente entre quatre murs apparaît moins lugubre...

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